Le Souffle des Anges – 2

Comme je vous l'ai raconté dans Le Souffle des Anges – 1, de nombreuses idées pour mon premier roman me sont venues en rêve et en rêve lucide. D'où venaient-elles ? Simple imagination ? Les autres « symptômes » que je vous ai décrits ne suggèrent-ils pas une intervention d'une autre nature ?


Mais non, Jean-Pierre, tu te fais des films ! T'es un gros mytho, tu sais ?


Ça, c'est ma mantra quotidienne pendant les premiers mois d'écriture, hiver et printemps 2024. Je vais cultiver mon syndrome de l'imposteur et continuer d'imaginer que j'écris mon roman tout seul. Enfin, pas tout à fait seul. Avec des suggestions de Calou, qui m'aime au point de supporter mon caractère de cochon (c'est mon signe en astrologie asiatique) quand elle joue son rôle d'alpha-lectrice.


Apparemment, mon éveil spirituel ne m'empêche pas d'être grognon ! Quand Calou m'explique que certaines choses ne doivent pas être écrites, pour mon plus grand bien, je le prends comme une agression.


Et si j'apprenais à mieux écouter une personne qui m'aime ?


En attendant, je continue à m'enfermer dans le déni. Une chose me surprend. Deux à trois fois par jour, en regardant la pendule du four micro-ondes ou mon réveil, je tombe presque systématiquement sur « 11:11 », « 22:22 » ou même
« 3:33 » en ouvrant un œil après un rêve. Une fois en passant, OK, mais là, ça m’arrive tout le temps, alors que je n’avais jamais vu ça auparavant. C’est curieux…


Souvenez-vous, je suis cartésien (on dirait pas, hein ? 😂). Les plumes blanches ou les heures miroir, je n'y prête pas attention habituellement. Mais en tant que matheux je suis obligé de m'interroger sur ces récurrences trop fréquentes pour être expliquées par les seules probabilités.


Le 8 juillet 2024, alors que j’écris le dernier mot de mon premier jet – et ce mot n’est pas le mot « fin », même si le roman est ultra-achevé et ne peut littéralement pas avoir de suite –, je ressens le besoin de remercier pour toutes ces idées qui ne venaient pas de moi.


Tous les bénéfices (en espérant qu’il y en ait 😊) d’Heptaskel iront à une cause. Aider les femmes victimes de violence. Ça s’impose comme une évidence. Je vous en reparlerai…


Alors je sors un peu du déni ? Ces idées et ces messages m’auraient vraiment été soufflés ?


Les réponses arriveront vers la fin de l’année. Trois anges terrestres. Trois coups frappés sur ma caboche étanche. Ce qui me rappelle l’antique proverbe chinois : Si tu te frappes la tête contre une cruche et que tu perçois un son creux, n’en déduis pas que c’est nécessairement la cruche qui est vide.


11 octobre 2024 Grande discussion WhatsApp avec Nathalie, ma première Bêta-lectrice. Elle a adoré Heptaskel – je suis super-content, vous vous en doutez ! Calou est à côté de moi. On papote en visio.


Et là, Nathalie nous confie "j’ai eu la chance d’avoir un accident". En réalité, une Expérience de Mort Imminente. Tous ceux qui ont vécu une EMI, comme le raconte très bien Stéphane Bourboulon, en reviennent avec des témoignages concordants : une lumière intense mais non-aveuglante, la joie d’être accueilli(e) par une Source d’Amour inconditionnel, la certitude que nous sommes tous reliés par des liens invisibles. Et la plupart de ces « EMIstes », après leur retour à la vie terrestre, modifient radicalement leurs priorités. L’Amour est la seule chose qui compte, l’Amour qu’on donne et celui qu’on reçoit.


Après son EMI, Nathalie a reçu une initiation chamanique et est devenue elle-même thérapeute. Pour elle, Heptaskel n’est pas seulement une œuvre d’imagination, mais évoque certaines réalités ésotériques. C’est un roman initiatique, qui véhicule des messages. Là, évidemment, je sens mes chevilles qui enflent un peu. Je me surprends à craindre pour l’intégrité des élastiques de mes chaussettes.


Ton roman, tu l’as canalisé ! me lance Nathalie. Sur le moment, je ne comprends pas ce que ça signifie. Canaliser, OK, je connais à peu près la définition du dictionnaire, mais pas du tout celle en vogue parmi les personnes en quête de spiritualité…


23 octobre 2024. Deuxième ange, deuxième coup frappé. Calou et moi avions rencontré Gaëlle le 2 octobre, pour adopter deux chats – absolument adorables, même si ce matin (15 février 2025) ils ont profité d'un moment d'inattention pour chaparder notre petit-déjeuner, mais ceci est une autre histoire. Curieux hasard, Gaëlle est férue de soins énergétiques. Tiens comme c’est bizarre… Vous y croyez, vous, au hasard ?


Ce jour-là, 23 octobre, Gaëlle nous initie à distance au soin « LaHoChi ». Et là j'entends les sceptiques, du moins ceux qui ont bien voulu lire jusque là : « ouais, c’est ça, des soins à distance. Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre ! »


Sauf que… quand vous ressentez des vibrations dans tout le corps, et un flux d’énergie qui entre par le sommet du crâne et ressort par la paume des mains, vous êtes bien obligés de vous dire qu’il se passe « un truc ». Et là c'est Calou et moi, allongés en silence, donc sans se concerter. Alors les sceptiques, c'est encore un coup des hormones ? Hallucination collective ?


Les pompiers font couramment appel aux « coupeurs de feu », des magnétiseurs qui peuvent – à distance le cas échéant – soulager au moins en partie les douleurs d’un grand brûlé. Énergie à distance, télépathie, intentions, visualisation. Ce n’est pas un terrain totalement nouveau pour Calou et moi, mais cette fois les sensations sont particulièrement fortes.


Nous commençons à pratiquer le « LaHoChi » quotidiennement, pour que notre corps « imprime » cette habitude. Mais les sensations sont moindres et ne surviennent que sporadiquement. Il y a une phase d’apprentissage pour toute chose…


19 novembre 2024. Troisième ange, et quel ange ! Calou et moi rendons visite à Marie-Angélique, médium et passeuses d’âmes. Transmettre les messages des défunts ou de nos Guides Célestes, c’est son quotidien. Marie-Angélique organise aussi des conférences, par exemple pour aider les parents à mieux accompagner un enfant qui manifeste des dons de médiumnité. Imaginez un enfant avec deux yeux bien fonctionnels, qui vit entouré d'aveugles. Il se sent isolé, et en arrive à douter des images qu'il voit. La nature, les arbres, la prairies, les fleurs... est-ce qu'ils existent réellement ? Et comment expliquer la différence entre "jaune" et "vert" ?


J’ai à peine le temps de m’asseoir dans le bureau de Marie-Angélique que je suis saisi par des vibrations très intenses, de la tête aux pieds. Pendant notre discussion, j’aurai aussi deux ou trois fous rires incontrôlables. En pleine forêt périgourdine, à moins d’une lieue des grottes de Lascaux, nous sommes dans un lieu de haute énergie. Quand on se découvre une sensibilité toute nouvelle à ces "fréquences", ça secoue un peu. Mais c'est rigolo. 😅


Dites-moi ce que je peux faire pour vous ?


Ah, la balle est dans mon camp.

En fait, j’ai écrit un roman, et je me demandais si…


Pas le temps d’aller plus loin. Marie-Angélique sourit franchement et largement.


C’est une évidence, vous ne l’avez pas écrit tout seul ! C’est un travail d’équipe [...] vos Guides vous disent que vous les remercierez plus tard.


Et là, Marie-Angélique relaye le message de mes Guides, m’expliquant que c’est quand même (un peu) mon roman, que c’est moi qui ai fait le boulot de mise en forme, avec mes propres mots. Il ne faut pas me retirer ça, j’ai aussi quelques mérites dans l’histoire.


C’est trop drôle ! PTDR, comme diraient nos fils. Pendant quelques mois, je luttais contre l’idée que de gentils anges auraient pu me souffler des bribes de mon roman, et là, mes Guides me font savoir que j’ai quand même participé à l’opération.


Je suis heureux, gavé d’énergie, débordant de reconnaissance. En prenant congé de Marie-Angélique (mais pas de mes Guides, hein, ils restent près de moi 😊), je dois attendre quelques minutes avant de pouvoir conduire. C’est comme si j’étais gentiment shooté. Je comprends enfin pourquoi on dit "perché". Je flotte très haut, au-dessus des réalités terrestres.


Atterrissage, et retour à Périgueux ! Depuis ce jour, j’ai la capacité d’ouvrir à volonté le "robinet" que certains appellent canal médiumnique. En pratique, ça me fait ressentir ces vibrations au sommet du crâne, et l’énergie qui va avec. Mais c’est tout ! Je ne vois pas les défunts, je n’entends pas mes Guides murmurer distinctement à mon oreille et je dois toujours consulter la météo pour savoir quel temps il va faire demain.


J’ai adoré 2024. Cet éveil de ma conscience a transformé ma vie – en dehors de l’écriture d’un premier roman – et le regard que je porte sur tout ce (et ceux) qui nous entoure(nt). Mais ce n’est qu’un petit pas sur un (très) long chemin.


Mais alors, dans ce roman Heptaskel – le Cristal des Mémoires, comment distinguer ce qui m’a été « soufflé par les Anges » de ce que j’ai construit avec mon imagination, comme le ferait, disons, un écrivain ?


Ce sera l’objet du Souffle des Anges – 3.

Jean-Pierre Fuchs

Après une carrière d’ingénieur télécom cartésien et pragmatique, j’ai été pris par surprise, une nuit de février 2024. Un éveil spirituel imprévisible et explosif qui m’a poussé à écrire mon premier roman Heptaskel – le Cristal des Mémoires.


Les détails de cette fiction sont influencés par mes multiples passions : ma famille, les peuples et leur langage, les animaux et la nature, la musique, les sciences exactes…

ou pas !


Les messages de paix, de tolérance, d’amour et d’espoir infini, m’ont été soufflés en rêve… mais par qui ?


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